"L'important est de voir ce qui est invisible pour les autres"

Robert Frank

Le Musée Jacquemart-André

Ce musée de beaux-arts et d’art décoratif situé boulevard Haussmann à Paris. Édifié par un couple de collectionneurs à la fin du XIXe siècle, cet endroit propose de découvrir la façon dont s’organisaient les espaces de vie au XIXe siècle ainsi que des expositions temporaires.

C’est à l’occasion de l’exposition temporaire portant sur la collection Alana et les chefs d’œuvres de la peinture italienne que je me suis rendue au musée Jacquemart-André afin de documenter l’exposition et par la même occasion l’architecture et le mobilier singulier de cet hôtel particulier.

Goussainville, quartier fantôme.

Goussainville est une ville située dans le Val d’Oise. Accessible par le RER, cette ville est connue surtout pour son quartier dit du “vieux village” qui a été déserté par ses habitants depuis 1973. La raison à cela ? Située à seulement 5 km de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, les nuisances sonores étaient invivables. Les responsables d’Aéroport de Paris sont arrivés dès les années 60 afin de proposer aux habitants de racheter leur maison. Après plusieurs années de négociation, les habitants finirent par quitter les lieux.

Seul hic, l’église du village, Saint-Pierre-Saint-Paul, classé monument historique. Ces monuments sont protégés dans leur architecture, mais aussi dans leur environnement. Le quartier est ne peut être rasé dans un rayon de 500 m.

Toute cette histoire m’a permis de comprendre pourquoi la vieille ville de Goussainville semble figé dans les années 70. A l’heure actuelle, seule l’église, une école primaire et une librairie subsistent encore.

Mouvements sociaux

Mon attrait pour l’humain ne s’arrête pas uniquement aux portraits, même s’il s’agit d’une partie importante de mon travail.

À mon sens, documenter les mouvements sociaux est un devoir citoyen. Tout d’abord d’un point de vue historique, il est essentiel de garder des images des luttes passé quelles qu’elles soient et qu’elles puissent être disponible en tant qu’archive pour les générations futures.

Également, j’ai trouvé intéressant de documenter la période de manifestation juste avant que l'arrivée du Covid-19, qui a été particulièrement active et qui a illustré le mécontentement d’une grande partie de la population entre septembre 2019 et janvier 2020.

Quotidien d’une femme excisée

Selon un rapport récent, en France, environ 125 000 femmes auraient subi une excision, il s’agit d’une mutilation génitale infligée aux femmes depuis l’antiquité et dans toutes les religions.

Mariama et M’mah sont toutes les deux originaires de la Guinée Conakry, un pays où l’excision est pratiquement institutionnalisée.

Seules contre tous, dans des sociétés régies par des traditions barbares comme le mariage forcé et les sévices sexuels entre autres, elles ont tout quitté avec leurs enfants pour venir en France, espérant une vie meilleure.

Dans cette quête de bonheur, elles font souvent face à des désillusions et des incertitudes, mais ne perdent jamais de vue leur objectif, survivre pour pouvoir un jour vivre.


(Re) construction

Ce reportage retrace le parcours médical d’une femme victime d’excision dans son enfance et qui va bénéficier d’une opération de chirurgie plastique de réparation du clitoris. 

Un cheminement long ou les émotions s’entremêlent, l’espoir, la peur, la désillusion, jusqu’au jour J, le jour de l’opération qui lui permettra de redevenir une femme à part entière, physiquement, mentalement. 

Ce documentaire a été réalisé en partenariat avec la maison des femmes et avec le Centre Hospitalier de Saint-Denis.

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